Semaine 1: Des débuts difficiles
Fahma, une infirmière du centre, teste Halima sous les yeux de sa mère, Fatuma. Photo par: Fardosa Hussein, Action contre la Faim Mogadiscio, Somalie.
Fatuma vit dans un camp pour personnes déplacées à Mogadiscio, en Somalie. Elle a perdu ses parents à un jeune âge et s’est mariée à 16 ans. Peu de temps après, elle a donné naissance à une petite fille, Halima. Mais au lieu de la vie de famille heureuse dont elle rêvait, Fatuma s’est retrouvée piégée dans un cycle de violence.
Lorsque Fatuma est à nouveau tombée enceinte peu de temps après la naissance d’Halima, les abus se sont intensifiés. Malgré les revenus que son mari Hassan gagnait en tant que chauffeur de bus, il souffrait de toxicomanie et ne subvenait pas aux besoins de sa jeune famille. « Nous nous sommes battus pour savoir comment couvrir les frais médicaux et du foyer », dit Fatuma. « J’ai tenté de le supplier de subvenir à nos besoins et de bien prendre soin de nous, mais à la place, il m’a frappé ainsi que les enfants. Au bout d’un moment, j’en avais assez. Je voulais laisser le chaos derrière moi et je devais m’enfuir », dit Fatuma. Finalement, Hassan est parti avec leur fille, Halima.
Fatuma l’a imploré de ramener d’Halima, mais il a fallu plusieurs semaines avant qu’elle ne soit finalement de retour à la maison, son état physique s’était gravement détérioré. Ses mains et ses pieds étaient gonflés à cause de la rétention d’eau et des plaques enflammées sur sa peau s’étaient assombries et pelaient. Ses cheveux étaient ternes et cassants et avaient commencé à tomber.
En entendant parler du sort d’Halima, une femme du quartier a parlé à Fatuma d’un centre médical financé par Action contre la Faim à Hodan qui pourrait aider sa fille. Fatuma a amené Halima au centre le lendemain matin. Elle a reçu un diagnostic de Kwashiorkor – une forme de malnutrition protéique sévère caractérisée par un gonflement des mains et des pieds, une hypertrophie du foie et des plaies douloureuses sur la peau, la rendant vulnérable aux maladies potentiellement mortelles. Elle a été immédiatement admise pour traitement.
Cet hiver, il y a un besoin urgent d’aider encore plus d’enfants sous-alimentés dont la vie est en danger. S’il vous plaît, aidez-nous à leur offrir un meilleur avenir.
Partout dans le monde, 2,3 millions d’enfants de moins de cinq ans meurent chaque année parce que leur alimentation ne leur fournit pas les nutriments dont ils ont besoin, menaçant leur santé et mettant à mal leurs défenses immunitaires. Vous pouvez aider à sauver une vie en seulement six semaines.