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MASSACRE DE 17 HUMANITAIRES AU SRI LANKA : OUVERTURE D’UNE ENQUETE INTERNATIONALE

URGENT : 27 mars  2014

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les membres du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies ont voté aujourd’hui la résolution A/HRC/25/L.1/Rev.1 sur la justice et la réconciliation au Sri Lanka incluant l’ouverture d’une enquête internationale sur les crimes commis dans le pays durant la guerre civile, en dépit des multiples tentatives de report voire d’annulation du texte. Ce moment historique tant attendu est une étape cruciale vers la justice.

Action contre la Faim se réjouit de l’adoption de la résolution lors de la 25e session du Conseil des droits de l’homme. Après plus de 7 ans de lutte, cette enquête internationale permettra des recherches et conclusions sur le massacre de Muttur.
Le 4 Août 2006, 17 travailleurs humanitaires d’Action contre la Faim étaient brutalement assassinés dans les locaux de l’organisation à Muttur, au nord du Sri Lanka. Ils ont été rassemblés, alignés, mis à genoux puis exécutés. Aucune enquête nationale crédible n’a été menée à ce jour.

Appuyée par la France, l’ouverture d’une enquête internationale, indépendante des autorités sri-lankaises, marque la reconnaissance de la communauté internationale à l’égard des victimes et de leurs familles.
« C’est une grande victoire pour les familles, une grande émotion pour nos équipes et un réel espoir de justice pour nos personnels et toutes les victimes d’exactions et violations des droits humains au Sri Lanka après tant d’années où Action contre la Faim est restée déterminée à réclamer la vérité et la fin de l’impunité. », confirme Serge Breysse directeur du plaidoyer.

Action contre la Faim s’engage à pleinement coopérer avec les instances en charge de l’enquête, mettant à leur disposition toutes les informations dont elle dispose au sujet des assassinats de ses 17 membres. Le soutien de chacun demeure capital.

Il faut mettre fin à l’impunité dont jouissent les meurtriers et responsables impliqués malgré toutes les réticences du gouvernement du Sri Lanka. Le mépris des autorités à l’égard des mécanismes de justice et d’enquête internationales ne doit pas entamer la détermination de la communauté internationale.

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