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La lutte contre la violence basée sur le genre en situation d’urgence

Working to end gender-based violence - Action Against Hunger

Danny Glenwright à la table ronde virtuelle – activité parallèle dans le cadre l’Assemblée générale des Nations Unies, 2020

La violence basée sur le genre (VBG) est à la fois une cause et une conséquence de la faim. L’insécurité alimentaire est un facteur qui contribue à rendre les filles vulnérables à l’exploitation sexuelle et au mariage précoce. Elle peut également contribuer à une augmentation de violence domestique. La pandémie de COVID-19 et les mesures de confinement ne font qu’aggraver la situation.

Depuis 2018, Action contre la faim est membre de l’initiative multipartite « Appel à l’Action sur la Protection contre la Violence Basée sur le Genre en Situation d’Urgence. » Vendredi dernier, la feuille de route 2021-2025 de l’appel à l’action a été lancé lors d’une activité parallèle de haut niveau du 75e session de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Cet événement visait à identifier comment les parties prenantes, telles que les gouvernements et les ONG, peuvent atteindre collectivement l’objectif de l’Appel à l’action, qui est de stimuler le changement et de favoriser la responsabilisation dans le domaine humanitaire afin que chaque effort humanitaire, dès le départ, comprenne les politiques, les systèmes et les mécanismes nécessaires pour fournir des services sûrs et complets aux personnes touchées par la VBG, pour prévenir la VBG et atténuer les risques de VBG, en particulier la violence faite aux femmes et aux filles.

Le Directeur Général d’Action contre la Faim Canada, Danny Glenwright, a partagé son point de vue sur les mesures à prendre pour lutter contre la VBG et atteindre les objectifs de l’Appel à l’action.

Premièrement, nous devons renforcer la collaboration entre les acteurs humanitaires et impliquer les communautés locales à chaque étape du processus d’intervention aux urgences. Nous avons développé des partenariats et des alliances solides pour fournir de l’aide humanitaire, et nous devons faire de même pour lutter contre la VBG. Les agences humanitaires, les organisations communautaires et les gouvernements de tous niveaux doivent participer.

Ensuite, nous devons plaider pour des solutions politiques aux crises auxquelles nous sommes confrontés – des crises liées aux conflits et au climat. Comme l’ancien chef du UNHCR Sadako Ogata a dit : « Il n’y a pas de solution humanitaire aux problèmes humanitaires. » Nous devons pousser les décideurs à prioriser la budgétisation sensible au genre et l’autonomisation économique des femmes.

Enfin, nous devons attaquer les causes profondes de l’inégalité entre les sexes – le Pouvoir, le Privilège et le Patriarcat. Ce sont les trois obstacles qui entravent les droits des femmes et la pleine égalité entre les sexes. Pour atteindre nos objectifs humanitaires et de développement, il faut qu’il y ait plus de femmes aux postes de pouvoir.

Regardez la vidéo ci-dessous :

 


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