
UNE ANNÉE COMME AUCUNE AUTRE
Les mots manquent pour décrire une année comme 2020. Elle nous a fait subir d’immenses pertes tout en nous démontrant la véritable signification de la résilience. À travers une sélection de photographies poignantes, nous racontons l’histoire d’une année qui nous a mis au défi comme jamais auparavant.
Joignez-vous à nous tandis que nous revenons sur les difficultés que nous avons rencontrées, pour pleurer les vies perdues et pour célébrer les personnes et les choses, petites comme grandes, qui nous ont inspirées et donné espoir.
KENYA
Un essaim de criquets pèlerins au Kenya. Photo : Khadija Farah pour Action contre la faim, Kenya.
En 2020, des essaims de criquets pèlerins ont dévasté les cultures et ont menacé les moyens de subsistance de familles vulnérables à travers l’Afrique de l’Est et la corne de l’Afrique. Les conditions météorologiques extrêmes de l’océan Indien causées par les changements climatiques ont aggravé les sécheresses et les crues, créant ainsi les conditions parfaites à la reproduction et la propagation des criquets.
Le criquet pèlerin est environ de la taille d’une main adulte et est l’insecte migratoire le plus vieux et le plus dangereux au monde. Leur appétit est vorace ; un essaim de la taille de Los Angeles peut manger autant, en une journée, que l’entièreté de la population du Kenya.
Un éleveur au Kenya a détaillé la situation désespérée de sa communauté à notre équipe : « Les conditions s’amélioraient à peine suite aux longues sécheresses que nous avons subies l’année passée. Les pluies tombées entre octobre et janvier garantissaient assez de pâturage pour notre bétail. Tout ça pour que les criquets s’installent. Ils sont venus et ont balayé les pâturages. =a terre est maintenant nue et notre bétail va mourir. »
L’équipe d’Action contre la Faim continue de travailler dur afin de soutenir les communautés agricoles et les élevages affectés par les criquets en procédant à des transferts d’argent, en luttant contre la malnutrition, en aidant les femmes à gagner et à économiser davantage de revenus, et plus encore.
TANZANIE
Rodrick, quatre ans, joue avec un ballon chez ses grands-parents. Photo : Elphas Ngugi pour Action contre la faim, Tanzanie.
Rehema travaille fort pour subvenir aux besoins de Rodrick, son petit-fils de quatre ans. Elle a tout essayé lorsqu’il a commencé à souffrir de malnutrition au début de l’année passée. Son mari et elle ont finalement entrepris un long et difficile voyage à l’hôpital avec Rodrick. Les grands-parents sont partis à 4 heure du matin et ont marché tout au long du périple, en passant par des rivières et des terrains accidentés, tout en se relayant pour porter Rodrick.
Neuf heures plus tard, Rodrick est admis à l’hôpital et diagnostiqué avec de graves formes de malnutrition : un œdème et le kwashiorkor. Les deux sont causés par une carence en protéines qui cause des gonflements et une léthargie.
L’équipe d’Action contre la faim a rapidement stabilisé le garçon et lui a fourni un traitement. Rodrick était un patient facile : il adorait le lait maternisé et s’agitait à la vue des infirmières qui le préparaient. Après une semaine, Rodrick allait mieux. Il avait désenflé, son appétit était revenu et il recommençait à bouger. Il avait obtenu son congé et était retourné à la maison.
« Je suis heureuse que la santé de Rodrick se soit améliorée. Je suis reconnaissante qu’il aille bien, qu’il marche… Il se porte maintenant beaucoup mieux », dit Rehema.
PÉROU
L’équipe d’Action contre la faim à Lima, au Pérou, fournit du désinfectant pour les mains aux personnes qui font la file afin de recevoir une trousse d’hygiène. Photo : Dennis Zevallos pour Action contre la faim, Pérou.
Action contre la faim s’est rapidement mis au travail quand la pandémie de la COVID-19 a frappé. Nos équipes ont commencé par user de notre expertise en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène afin de prévenir la propagation du virus dans les communautés à travers la planète.
Nous avons installé dans les centres de soins de santé et les espaces publics des stations de lavage des mains et avons fourni des trousses d’hygiène indispensables, incluant du savon. Nous avons fait passer l’information à propos des mesures préventives à adopter par rapport au virus. Dans de nombreux endroits, nous avons distribué des trousses d’hygiène pour aider les familles à rester en santé à la maison.
SOMALIE
Un infirmier de l’hôpital De Martini lit les résultats d’un tensiomètre à une médecin. Photo : Fardosa Hussein pour Action contre la faim, Somalie.
En Somalie, en plus d’aider à prévenir la propagation de la pandémie et de continuer à fournir des services de santé et de nutrition vitaux, Action contre la faim s’est développée pour s’occuper de cas de COVID-19.
Pendant que les hôpitaux privés fermaient leurs portes par peur du virus, nos équipes ont augmenté le soutien dans les centres de soins de santé, les centres de traitement et les unités d’isolement. À l’hôpital De Martini, qui a été le seul hôpital en quarantaine fonctionnel de Mogadiscio, nous avons fourni de l’équipement de protection individuel et des fournitures médicales. Nous avons également épaulé les employés des soins de santé de première ligne par la formation et les salaires.
Par moments, les employés du système de santé de De Martini ont dû vivre temporairement à l’hôpital afin de protéger leurs familles. Comme nous a dit la Dr Xilwo Daud Ibrahim : « La raison pour laquelle j’ai poursuivi mon éducation à l’école est que, si une telle pandémie a cours, je puisse être au front pour soutenir ma communauté. J’ai pris la décision personnelle de ne pas retourner à la maison afin de réduire les risques d’infecter ma famille. »
Malgré ces épreuves, des médecins comme Ibrahim se présentent tous les jours pour sauver des vies. « Je vais servir ma communauté tant que je serai en vie », dit-elle.
RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
Un travailleur de la santé et des patients à l’hôpital pédiatrique de Bangui en République centrafricaine. Photo : Nabil Kasri pour Action contre la faim, République centrafricaine.
Il est démontré dans des recherches qui portent sur la pandémie d’Ebola en Afrique occidentale en 2014 que de nombreuses personnes n’ont pas cherché à obtenir des services de santé de base parce qu’elles craignaient de contracter la maladie. Plusieurs sont décédés et pas seulement de l’Ebola, mais aussi d’autres problèmes de santé. Les gens avaient cessé d’aller et d’emmener leurs enfants dans les cliniques et les services de routine, tels que les programmes de vaccination, qui furent mis en pause.
Action contre la faim a pris cette leçon à cœur et a mis sur pied des mesures préventives dans tous nos centres de soins de santé et de nutrition afin d’aider les patients qui viennent recevoir des soins médicaux pour la malnutrition et d’autres maladies à se sentir en sécurité. L’approvisionnement en équipement de protection individuelle pour les employés du centre de soins de santé fait partie de ces mesures – comme l’on peut observer dans la photo ci-dessus prise à l’hôpital pédiatrique de Bangui en République centrafricaine. Nous avons également installé de nouvelles stations de lavage de mains, instauré des mesures de distanciation sociale dans les salles d’attente, allongé le temps de travail afin de réduire les rassemblements et plus encore.
KENYA
Une mère mesure son enfant pour dépister la malnutrition. Photo : Benjamin Mutua pour Action contre la faim, Kenya.
La faim ne s’arrête pas pour une pandémie. Au contraire, la COVID-19 a causé l’insécurité alimentaire de millions de familles de plus. Cependant, les méthodes pour diagnostiquer la malnutrition habituelle, où un travailleur de santé mesure la taille, le poids et la circonférence du bras de l’enfant, sont plus difficiles à mettre en œuvre en toute sécurité à cause de la distanciation sociale et des restrictions de déplacements en place.
La solution est une approche utilisée depuis plusieurs années par Action pour la Faim. À l’aide d’un simple ruban à mesurer et une bonne formation, nous pouvons donner les moyens aux mères et aux pères de vérifier l’état nutritionnel de leur enfant à la maison et sans la présence d’un professionnel de santé. Les parents savent que lorsqu’ils détectent de la malnutrition, ou quand le ruban à mesurer est dans le jaune ou le rouge, ils doivent amener leur enfant à un centre de soins de santé pour le soigner. Un enfant diagnostiqué plus tôt réduit la sévérité de la malnutrition et améliore les résultats du traitement.
Nous avons développé ces programmes consacrés aux parents tout au long de l’année 2020 afin de nous assurer que, même en temps de pandémie, les enfants mal nourris reçoivent les soins nécessaires.
YÉMEN
Un médecin dans une clinique de santé d’Action contre la faim dans la province d’Abyan, au Yémen. Photo : Alaa Aldwaley pour Action contre la faim, Yémen.
Au Yémen, la pire crise humanitaire mondiale s’est empirée en 2020 à cause du conflit en cours et de la COVID-19. Selon l’analyse de données du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) la plus récente, il est attendu qu’une personne sur six soit sous le seuil de la famine en 2021.
Ces chiffres alarmants démontrent « ce que les travailleurs humanitaires savent depuis un moment : le Yémen retourne en arrière et la menace de la famine vient de nouveau tout assombrir », dit Jon Cunliffe, le directeur régional du Moyen-Orient d’Action contre la faim, en décembre. « Les niveaux de famine explosent, le conflit s’intensifie et les promesses financières bafouées signifient que des services de santé essentiels sont restreints malgré un besoin criant. »
Le conflit au Yémen a été particulièrement difficile pour les soins de santé du pays. Les médicaments sont rares et les établissements de santé manquent grandement d’employés et de ressources. Dans la photo ci-dessus, on observe Abdullah, un médecin de 52 ans, assis à son bureau dans une clinique de santé d’Action contre la faim dans la province d’Abyan. Puisque ce bâtiment n’a pas l’électricité, ils entreposent les médicaments dans une petite glacière dont la température est régulée. Elle est la seule clinique accessible aux familles du village et des environs, mais elle manque de moyens pour servir une population désespérée : des installations de qualité, davantage d’équipements et suffisamment de personnel et de médicaments.
SOUDAN DU SUD
Tondrua Ali, un des bénévoles d’Action contre la faim pour la COVID-19 à Djouba au Soudan du Sud. Photo : Peter Caton pour Action contre la faim, Soudan du Sud.
« Je voulais avoir l’impression de faire quelque chose pour ma communauté, et ne pas rester inactif, c’est pourquoi je me suis engagé à sensibiliser les gens par rapport à la COVID-19 » dit Tondrua Ali, ancien enseignant à Djouba au Soudan du Sud. Il a rejoint l’équipe de bénévoles d’Action contre la faim quand les écoles ont fermé.
« En tant que bénévole, je fais du porte-à-porte afin de sensibiliser les familles. Je surveille également le niveau d’eau de toutes les stations de lavage de mains, je compte le nombre de personnes qui se lavent les mains aux stations et j’aide à constituer les trousses d’isolement de la COVID-19 » explique Tondrua.
Les bénévoles qui marchent dans les rues de Djouba peuvent parfois entendre des cris venant du trottoir : « Le corona ne nous importe pas, la faim nous importe ! » La pandémie a dévasté l’économie du Soudan du Sud qui dépend grandement du marché du pétrole mondial. Par conséquent, le coût de la nourriture a augmenté et la faim s’accroît. Les messages de Tondrua retentissent tout de même.
« Ma plus grande réussite est que la communauté applique les mesures préventives et prête attention au message », dit-il. « J’ai constaté à quel point la sensibilisation est importante pour éduquer et protéger les gens. Je voudrais donc, après la pandémie de la COVID-19, étudier davantage au sujet de la gestion des catastrophes et de la conscience des risques. Si j’en apprends plus, peut être que la prochaine fois je serai mieux préparé pour aider. »
BANGLADESH
Laila, 26 ans, vit a Cox’s Bazar au Bangladesh. Photo : Action contre la faim.
Alors même que la pandémie de COVID-19 faisait rage, les personnes les plus démunies sur Terre continuaient de ressentir les conséquences des changements climatiques.
« Je fais partie des réfugiés climatiques », dit Laila, 26 ans, qui vit à Cox’s Bazar au Bangladesh. Il y a tout près de 30 ans, un cyclone dévastateur a frappé son pays et a contraint des milliers de personnes à abandonner leurs maisons. Le gouvernement leur a fourni des terres à titre de refuge et c’est d’ailleurs là que les parents de Laila ont cherché un asile.
Laila s’est mariée à 16 ans. Son mari ne subvenait pas aux besoins de la famille, et a fini par partir. Laila a trouvé un emploi afin de subvenir à ses besoins et à ceux de ses deux filles, mais quand la COVID-19 est arrivée, elle a cessé de percevoirun revenu. En plus de tout cela, elle a perdu sa maison quand l’aéroport s’est agrandi.
Laila travaille fort afin de surmonter cette crise et a le soutien d’Action contre la faim grâce au projet de rémunération en espèces du travail de USAID. Elle s’est acheté une petite maison et deux poules pondeuses qui l’aident à nourrir ses enfants avec les fonds qu’elle a touchés grâce au projet.
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
Olivine et sa grande sœur Alice. Photo : Olivia Acland pour Action contre la faim, République démocratique du Congo.
Tandis que les cas de COVID-19 augmentent autour du globe, ceux de faim et de malnutrition suivent le pas. Certains experts estiment que les dommages collatéraux de la pandémie pourraient causer la mort due à la malnutrition de dizaines de milliers d’enfants chaque mois.
Chez Action contre la faim, nous ne croyons pas que cette sombre prédiction soit inévitable. C’est pourquoi en faisant équipe avec les parents, en mettant en œuvre des approches communautaires et en promouvant un plus grand financement des programmes de nutrition, nous continuons de faire tout en notre pouvoir pour sauver des vies. Ci-dessus, l’on voit Olivine, qui sourit accompagnée d’Alice, sa grande sœur, alors qu’ellevient tout juste de guérir de la malnutrition suite au traitement de nos équipes.
SOMALIE
Un agent communautaire de santé animale soigne des chèvres dans le sud-ouest de la Somalie. Photo : Fardosa Hussein pour Action contre la Faim, Somalie.
Les répercussions de la pandémie de la COVID-19 furent souvent inattendues. Lorsqu’en juillet le Hadj,le pèlerinage annuel à La Mecque a été annulé pour tous les voyageurs étrangers, l’onde de choc économique a frappé les éleveurs de chameaux de la Somalie rurale.
Lors d’un hadj habituel, l’Arabie Saoudite importe plus d’un million de vaches, de chameaux, de moutons, de chèvres et d’autres animaux d’élevage pour nourrir plus de deux millions de pèlerins musulmans. La COVID-19 a suspendu le hadj pour nombre d’entre eux et l’exportation de bétail de la Somalie a été réduite de moitié.
« Dans une année normale, ce serait un bon mois pour les familles de la région. Elles pourraient répondre à leurs besoins alimentaires et rembourser leurs dettes accumulées lors de la saison sèche. », dit Ahmed Khalif, le directeur d’Action contre la Faim en Somalie, en juillet. « Tellement de vies seront ruinées ou perdues à cause de l’annulation du Hadj. Ces commerçants n’auront pas les moyens de nourrir leurs familles. On parle de poches vides dans tous les centres d’élevages. »
Pour aider à combler le creux, Action contre la Faim a soutenu huit milles familles parmi les plus pauvres grâce à des transferts d’argent, un accroissement de projet de rémunération en espèces du travail pour donner aux jeunes une source de profit productive et un élargissement des programmes de nutrition.
LIBAN
Un membre de l’équipe d’Action contre la Faim inspecte les dégâts suite à l’explosion à Beyrouth. Photo : Action contre la Faim
Le 4 août 2020, Beirut a été secouée par des explosions qui ont détruit le port de la ville, endommageant les hôpitaux, maisons et autres bâtiments, et en déplaçant des milliers de gens. Les équipes d’Action contre la Faim sont entrées dans l’action en aidant à nettoyer les débris et en évaluant les effets à long terme de l’explosion sur l’insécurité alimentaire au Liban.
« L’accident mortel du port était peut-être de trop pour une économie qui est déjà gravement affectée par les multiples crises qui touchent le pays. Nous sommes très préoccupés par la hausse de la malnutrition dans les mois à venir » a dit Aurélie du Chatelet, notre responsable du plaidoyer, en août.
« Il y a aucun doute que la résilience et la solidarité du peuple libanais ont de nouveau brillé pendant la crise, mais la vérité est que nous faisons face à une population épuisée qui vit les années les plus complexes depuis la guerre civile » elle ajoute. « L’explosion a non seulement détruit des maisons et des infrastructures, mais aussi les entreprises et les moyens de subsistance de milliers de libanais. Ce sont des gens traditionnellement entreprenants et qui se retrouvent, en un clin d’œil, sans revenus pour acheter la nourriture qui devient de plus en plus dispendieuse. »
Aujourd’hui, nos équipes continuent de soutenir les familles libanaises en difficulté en fournissant une sécurité alimentaire, de la nourriture, de l’eau et des services d’assainissement, qui font cruellement défaut.
SOUDAN DU SUD
Nyalong Wal, 36 ans, porte sa fille de deux ans. Photo : Peter Caton pour Action contre la Faim, Soudan du Sud.
En 2020 au Soudan du Sud, les pires crues depuis des décennies ont délogé des milliers de personnes de leurs demeures. Les crues, en plus des conflits actuels et l’incidence économique de la COVID-19, ont laissé environ 6,4 millions de personnes affamées. Dans certaines régions du pays, la famine, la pire catégorie de crise alimentaire qui soit, est probablement en cours.
Malgré d’immenses défis, les mères rencontrées au Soudan du Sud sont déterminées à assurer la survie et la santé de leurs enfants. Après les crues, elles ont parcouru des eaux profondes et dangereuses afin d’amener leurs enfants au centre de soins de santé et de nutrition d’Action contre la Faim pour qu’ils y soient soignés.
« Nous faisons un sacrifice pour mettre nos enfants en sécurité », dit Nyalong, 36 ans, pendant qu’elle porte sa fille de deux ans sur la terre ferme.
PAKISTAN
Une des parcelles modèles dans un des Champs écoles des producteurs d’Action contre la Faim au Pakistan. Photo : Khaula Jamil pour Action contre la Faim, Pakistan.
Au Pakistan, nos équipes ont aidé à prévenir la faim à l’aide d’une variété d’activités, en soutenant les potagers à la maison, l’introduction de cultures à l’épreuve des changements climatiques, l’aide apportée aux familles qui élèvent du bétail tel que des chèvres et des poules et l’enseignement de la pêche.
Nous organisons également des Champs écoles des producteurs, comme l’on peut voir dans la photo ci-dessus, ou nous utilisons l’approche d’« apprendre en pratiquant » afin d’enseigner aux agricultrices de nouvelles compétences et techniques. Sur les parcelles servant d’exemple, les étudiantes en agriculture peuvent essayer de nouvelles méthodes de cultivation avec l’animateur de groupe qui fournit la formation et les semences.
« Dans la région [de Sind], plus de la moitié des familles vivent sous le seuil de la pauvreté, ont de la difficulté à avoir suffisamment de nourriture et ne peuvent pas acheter de la nourriture variée. », dit Rao Ayub Khan, le responsable technique agricole d’Action contre la Faim au Pakistan. « Nous avons mobilisé nos équipes afin de promouvoir les potagers à la maison pour assurer de la nourriture diversifiée et de qualité pour toute la maisonnée. Les méthodes d’agriculture durable augmentent la disponibilité de la nourriture, ce qui la rend plus accessible. »
NICARAGUA
L’équipe d’Action contre la Faim d’Amérique Centrale est venue en aide aux communautés touchées par de nombreux ouragans. Photo : Action contre la Faim.
Les phénomènes météorologiques extrêmes – dont la fréquence et la gravité ont augmenté ces dernières années – ont frappé durement l’Amérique Centrale en 2020. En seulement deux semaines, deux ouragans de catégories 4 ont causé des glissements de terre au Nicaragua, au Honduras et au Guatemala.
Ces tempêtes ont fait des victimes, détruit des maisons et déplacé des familles. Les équipes d’Action contre la Faim ont travaillé jour et nuit afin de répondre aux besoins en eau, en assainissement et en hygiène, tout en fournissant des équipements de protection contre la COVID-19 à ceux qui ont été touchés par la tempête.
SOMALIE
Mohamed accompagné de sa mère et de sa sœur. Photo : Fardosa Hussein pour Action contre la Faim, Somalie.
Malgré une année chaotique et dévastatrice comme 2020, nos équipes ont continué de faire ce qu’elles font le mieux : travailler auprès des mères et des enfants pour combattre la faim, soigner la malnutrition et sauver des vies.
Quand Mohamed, son plus jeune fils, est tombé malade en raison de la malnutrition, Hafsa a fait recours à Action contre la Faim. Elle l’a amené à l’un de nos centres de soins de santé de Mogadiscio, où il a été soigné puis sorti de l’hôpital pour continuer son rétablissement à la maison.
« Je suis ravie de le voir sourire et être heureux à nouveau. Je ne pensais pas qu’il s’en remettrait si vite en prenant en compte la gravité de son enflure. Je suis tellement reconnaissante de le voir marcher dans le centre et jouer avec les autres enfants » dit Hafsa.
« Je suis reconnaissante pour tous ceux qui furent impliqués dans le processus de récupération. Pour le soutien constant et les encouragements que j’ai reçus de la part des médecins, des infirmières et des agents de santé communautaire… Je suis heureuse que mon enfant soit heureux et en santé, je vais m’assurer de faire de mon mieux pour continuer à le garder en bonne santé. »
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