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Ambassadeur d’ACF: J.P. Challet

Faites la connaissance de notre chef Ambassadeur d’ACF: J.P. Challet

Tout au long de notre campagne Dînez, Donnez (du 16 au 30 octobre), Action Contre la Faim s’entretiendra avec nos chefs Ambassadeurs – des étoiles culinaires qui se joignent à ACF Canada – à propos de leur carrière en cuisine, leur amour de la nourriture et sur la raison qui les pousse à s’impliquer dans la lutte contre la malnutrition.

Quand avez-vous découvert que vous étiez appelé à devenir un chef.

Il y a plus de trente ans. J’en suis venu à la cuisine tardivement, mais j’ai toujours aimé manger. Un jour j’ai décidé que je voulais apprendre à cuisiner, donc j’ai lu quelques livres et [au début] je n’avais pas vraiment de succès dans ce que je faisais. J’ai vu une annonce pour une école de cuisine alors j’ai candidaté. Je devais avoir environ vingt ans.

Vous avez débuté votre carrière en France. Qu’est-ce qui vous a amené au Canada? 

Il y a longtemps, dans les années quatre-vingt, mon père me voyait vivre au Canada. Il pensait que cela serait bien pour moi d’être ici. Nous sommes venus en vacances pour deux semaines et avons commencé à nous faire quelques contacts. Je suis tombé amoureux du pays et je ne l’ai plus jamais quitté.

Vous avez été décrit comme un chef culinaire à plusieurs facettes – chef, boulanger, sommelier, ect. Pensez-vous qu’il est important pour un chef de maîtriser plusieurs aspects dans la cuisine? 

Ce qui me rend heureux est d’apprendre, et avec la cuisine vous êtes toujours en train d’apprendre quelque chose. Il a toujours été important pour moi d’apprendre [à propos du vin], et je pensais que j’en savais beaucoup à ce sujet. Mais lorsque j’ai commencé à aller à l’école, j’ai réalisé qu’à côté du vin français, je ne connaissais pas grand-chose. Cela m’a ouvert les yeux. La plupart des chefs français s’y connait en pâtisserie et j’ai d’ailleurs été diplômé en pâtisserie. Après cela est venue la passion du chocolat, et je suis aujourd’hui un ambassadeur pour une chocolaterie. J’ai toujours fait mon propre pain, mais je n’ai jamais vraiment eu la formation adéquate. La chose est que, quand vous avez de l’expérience en cuisine, cela devient beaucoup plus facile de comprendre la chimie des aliments. Les gens pensent que le pain est facile à faire parce que c’est de la farine et de l’eau, mais c’est plus que ça. Tout est dans la passion et l’apprentissage, et je dois continuer d’apprendre.

Que croyez-vous faire différemment avec la cuisine française?

J’adore la cuisine française, mais elle a comme une mauvaise image. Les gens pensent qu’il s’agit surtout d’une cuisine lourde. Mais lorsque cela est fait correctement, ça n’est pas lourd. Bien sûr, certains plats sont naturellement lourds à cause de la période de l’année ou parce que les produits que vous utilisez ne sont pas légers (gras de canard, foie gras, etc.). Mais trop de personnes ne la cuisinent pas correctement, parce que l’idée est de faire en sorte que ces ingrédients semblent plus légers. La bonne cuisine française, quand elle est faite dans le droit chemin, sait être légère tout en conservant ses saveurs. Faire une cuisine française légère est aussi quelque chose de plus moderne.

Quel est le plat que vous préférez cuisiner pour les autres?

Tous les plats du menu [au Ici Bistro] sont ceux que j’adore manger, mais j’aime vraiment le bœuf braisé, le homard et le canard confit. Je cherche toujours le meilleur produit, pour garder ses saveurs. Pour moi, je dois avoir la saveur en premier, et ensuite je travaille à la présentation.

Qu’est-ce qui vous a décidé à vous joindre à Action Contre la Faim dans sa campagne Dînez, Donnez?

C’est très facile. Les enfants et les personnes âgées représentent l’innocence, et ils n’ont pas choisi d’être dans telle ou telle situation. Et c’est notre devoir de les aider, et pour moi c’est juste normal. Des enfants viennent au monde et n’ont pas assez à manger, et nous avons le devoir de les aider. Bien sûr il y a beaucoup d’autres bonnes causes, mais lorsque cela vient d’une association caritative, c’est toujours une priorité pour moi que d’aider les causes qui concernent les enfants et les personnes âgées.

En tant que professionnel de l’industrie alimentaire, à quel point les questions de la faim et de la malnutrition sont-elles importantes pour vous?

Nous devons nous assurer de ne pas gaspiller les choses, et il y a trop de gâchis. Il ne s’agit pas d’être radin, mais quand nous regardons tous ces enfants qui n’ont pas à manger, nous devons nous assurer de ne pas jeter la nourriture par les fenêtres, et nous devons être certains d’aider ceux qui n’en ont pas.

Jean-Pierre « J.P. » Challet a été un chef heureux ces 30 dernières années et, plus récemment, a gagné l’écharpe, du Sommelier professionnel. J.P. est né et a grandi à Lyon, en France ; il a étudié les Arts Culinaires au sein de la respectueuse École Hôtelière de Nice, avant d’émigrer au Canada pour  peaufiner son talent dans les grands hôtels de Québec et de Montréal avant d’ouvrir sa propre « boîte » à Toronto, Ici Bistrot. The Washington Post, The Wall Street Journal, Gourmet et beaucoup de publications canadiennes, y compris le Toronto Life ont généreusement fait l’éloge de l’interprétation créative de la cuisine française du Chef Challet. Parmi les accomplissements dont J.P. peut être fier, il y a le fait  d’avoir apporté sa contribution au développement du Programme de la Cuisine Française au George Brown College à Toronto. J.P. donne fréquemment des conférences et apparaît régulièrement en tant que chef invité à la radio ou la télévision.

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