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À la rencontre d’Imelda!

Rôle : Coordinatrice SMART Afrique de l’Ouest auprès d’Action contre la Faim Canada

Nombre d’années de service avec ACF : 5

 

1)  Depuis combien de temps travaillez-vous pour Action contre la Faim?

Je travaille pour ACF depuis 2006. J’ai commencé en tant que nutritionniste dans une unité de surveillance au Sud Soudan. J’y ai passé deux ans, j’ai quitté en aout 2008 pour une autre organisation mais j’ai aussi pris un peu de temps personnel et j’ai travaillé en tant que consultant pour les formations SMART. Par la suite, j’ai rejoint ACF Kenya en février 2011 en tant que gestionnaire d’enquête et de surveillance pendant deux ans avant d’être nommée à la tête du département de nutrition pour la mission en août 2013.

Les responsabilités de ce poste comprenaient l’imputabilité, la direction et la supervision de tout le programme de nutrition ainsi que la liaison étroite avec les porte-parole du gouvernement, les bailleurs de fonds et les autres acteurs et partenaires.

J’occupe le poste de coordinatrice SMART Afrique de l’Ouest depuis le mois d’octobre dernier. Je pense que mon travail a laissé sa marque car j’ai été nominée deux fois pour le prix humanitaire Humanitarian AWARD pendant les deux dernières années.  Même si je n’ai pas remporté de prix, la reconnaissance et le nombre de votes massif en ma faveur de la part de mes collègues est pour moi une belle leçon d’humilité.

 

2)  Qu’est-ce qui vous a poussé à travailler dans le domaine du développement international?

J’ai commencé au Sud Soudan pour acquérir de l’expérience pratique dans le domaine de la nutrition. Mais avec le temps, surtout après les premières séries d’évaluation, je trouvais cela particulièrement gratifiant de voir les enfants obtenir l’aide dont ils avaient besoin immédiatement ou quelques mois après leur évaluation initiale si cela était nécessaire.

Les sondages que nous avons conduit ont été utilisés par de nombreuses agences pour déterminer les interventions prioritaires dans les diverses régions. Lorsque nous retournons sur le terrain pour conduire des évaluations – généralement une fois par an – il est toujours agréable de revoir les personnes rencontrées auparavant, d’apprendre que nos conclusions ont été utiles et de noter les progrès accomplis.

Cela m’a beaucoup motivée et je suis devenue fascinée par l’information. Il est évident que savoir c’est pouvoir et que l’information peut amener un véritable changement.

Dans certaines régions, tout le monde n’a pas apprécié le travail accompli et comme les niveaux de malnutrition n’exigeaient pas d’interventions ou de programmes, ces communautés se sont senties mises à l’écart.

 

3)  Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre travail?

L’aspect relatif à l’information – le fait que l’information soit précise et fiable a un pouvoir certain. Mon travail ressemble à une série d’enquêtes où les chiffres font partie intégrantes des programmes. La valeur obtenue prend tout son sens. L’analyse de l’information avec d’autres sources nous révèle des choses que le programme lui-même ignorait ou auxquelles il ne s’attendait pas. C’est vraiment génial. J’essaie toujours de comprendre le pourquoi et le comment  pour pouvoir tenir compte des implications des résultats. Ces opportunités me donnent des informations nécessaires aux propositions de projet et utiles à bâtir des arguments solides.

Actuellement, je travaille aussi avec d’autres pays. Mon apprentissage va au-delà des frontières et la diversité qui en ressort est vraiment fascinante.

 

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